uru

                                        Le uru
 
Samedi avec Thomas nous somme aller a la recherche d'un regime de banane, faute d'en avoir trouvé un bien mur nous nous sommes rabattu sur le uru, il aura fallut monter a l'arbre chose pas facile sans chaussure,pour ramener trois petits urus qui finiront de murir sur la terrasse pour finir dans le barbecue!!


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A Tahiti, les vahinés n’ont pas toujours l’obsession de la minceur et se laissent aller à quelques gourmandises. Il en va ainsi du fameux uruou fruit de l’arbre à pain qui reste à la base de l’alimentation des Ma’ohi.

Avec le poisson cru et le cocotier, le uru est présent dans toute la cuisine polynésienne. Très énergétique et fort riche en vitamines, on peut le comparer à notre pomme de terre avec un léger arrière-goût de châtaigne pour les variétés les plus nobles.

Il existe plus de 40 sortes de uru, dont le uru Ma'ohi, l’espèce la plus courante à chair blanche. Le uru Puero, à la peau jaune, est une pure merveille gustative mais plus rare.

Pour lui conserver toute sa saveur, il est préférable de le faire cuire au feu de bois ou mieux encore au four tahitien (ahima'a).

Quand la peau a noirci, on retire la pulpe que l’on bat jusqu’à obtenir une pâte que l’on peut laisser fermenter quelques jours. On consomme ensuite le uru en accompagnement de poisson ou de viande ou simplement comme du pain.

 On sert des frites de uru en œnologie entre chaque différente dégustation, car sa neutralité gustative permet de mieux apprécier toute la palette d’un cru !

L’arbre lui-même a toujours été exploité pour sa sève qui servait à calfater les pirogues. Aujourd’hui encore le tronc, les feuilles et les fruits du uru font partie intégrante de la pharmacopée polynésienne traditionnelle.

C’est la mutinerie du Bounty qui a rendu l’arbre à pain célèbre dans le monde entier…

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